TEVEA LUNE APOLLO 1969 LEM LM LM HORIZONTAL TV POSTER SET idem Teleavia 111

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Exploration de la Lune Sauter à la navigation Sauter à la recherche L'astronaute  Harrison Schmitt  se tenant debout à côté d'un rocher dans Taurus-Littrow  durant la troisième sortie extra-véhiculaire  de la mission  Apollo 17 .

L'exploration  de la Lune  commence avec le lancement des premiers programmes spatiaux  dans les années 1950 . Les programmes soviétique  Luna  et américain  Ranger  inaugurent une série de missions d'exploration au moyen de sondes spatiales  dont l'objectif principal est de cartographier  et d'identifier les principales caractéristiques de l'environnement lunaire. Cette phase culmine avec le premier pas de l'homme sur la Lune par l'Américain Neil Armstrong  le 21  juillet  1969 , dans le cadre de la mission Apollo 11 . Les données recueillies confirment l'image qui s'était progressivement dessinée au xx e siècle  d'un monde froid et mort.

Dans le contexte de la guerre froide , l'exploration de la Lune est davantage motivée par la lutte entre les deux superpuissances  de l'époque — les États-Unis  et l'Union soviétique  — que par la recherche scientifique , même si le programme Apollo  a permis de ramener près de 380 kilogrammes de roches lunaires  sur Terre . Celles-ci ainsi que les données recueillies par les instruments sur place permettent de répondre à de nombreuses questions concernant la Lune tout en soulevant de nouvelles. À la même époque, le programme lunaire habité soviétique  est abandonné après les échecs rencontrés par le lanceur . Cet échec est en partie compensé par l'envoi réussi des deux rovers  Lunokhod  (1970). Mais avec la fin du programme Apollo , l'exploration spatiale se détourne de la Lune pour se porter vers les planètes , plus lointaines et associées à des enjeux scientifiques plus importants.

Le retour des hommes sur le sol lunaire est depuis les années 2000 un thème récurrent aux États-Unis motivé par des considérations politiques plus que scientifiques. Le projet Constellation  de la NASA , qui débute en 2004, a pour objectif l'envoi de missions habitées vers la Lune dans les années 2020 . Il relance l'exploration scientifique de la Lune à travers les missions du programme Lunar Precursor Robotic  (depuis 2009) et certaines missions américaines du programme Discovery . Celles-ci ont pour objectif de compléter les travaux entamés 50 ans auparavant en particulier dans la région des pôles où la présence d'eau  est envisagée. Début 2010, le président Barack Obama  annonce l'annulation du projet Constellation  pour des raisons budgétaires. En 2017 la NASA décide de développer une station spatiale autour de la Lune, le Lunar Orbital Platform-Gateway  qui doit servir de relais pour des missions plus ambitieuses d'abord vers la surface de la Lune puis vers Mars. À la demande du président américain Donald Trump  le programme Artemis  est mis sur pied début 2019 pour envoyer des hommes à la surface de la Lune dès 2024.

Parallèlement, de nouvelles nations spatiales — le Japon  dès 1990, la Chine  depuis 2007 et l'Inde  depuis 2008 — lancent des sondes spatiales vers la Lune car sa proximité permet d'acquérir plus facilement la maîtrise de ce type de mission complexe. La Chine poursuit sa montée en puissance dans le domaine spatial en déposant sur le sol lunaire le 14 décembre 2013 le rover Yutu  dans le cadre de la mission Chang'e 3 . Il s'agit de la première mission sur la surface de la Lune depuis 1976. Début 2019, la Chine effectue le premier atterrissage en douceur sur la face cachée de la Lune  avec le rover de la mission Chang'e 4 . L'Inde doit également faire atterrir Chandrayaan-2  en 2019 à la surface de la Lune tandis que la Chine doit à la fin de la même année la mission de retour d'échantillons  Chang'e 5 .

    Contexte des débuts de l'exploration spatiale

    La Lune, un satellite mal connu

    À l'époque où les premières sondes spatiales  sont lancées vers la Lune , ce satellite naturel de la Terre, pourtant proche, garde une grande part de mystère. L'origine des cratères - cratère d'impact  ou cratère volcanique  - qui parsèment sa surface ne fait pas l'unanimité : certains rejettent encore l'idée que ceux-ci aient été créés par l'impact de météorites , une théorie élaborée quelques années auparavantNote 1 . Le mode de formation des mers lunaires  est également l'objet de controverses. La communauté scientifique est à peu près unanime sur le fait qu'elles sont constituées par de la lave  mais il y a divergence sur son origine : volcanisme  ou impact de météorite1 . Il existe d'autres explications comme celle avancée par l'astronome Thomas Gold  qui est largement diffusée dans les médias à la grande fureur du milieu scientifique : pour Gold, les mers sont formées par l'accumulation de débris produits par l'érosion des cratères et des parties les plus élevées de la surface lunaire ; cette poussière, prédit-il plus tard, va engloutir les sondes et les vaisseaux qui se poseront sur le sol lunaire2 . Certains chercheurs, comme le lauréat du prix Nobel de chimie Harold Clayton Urey , pensent que contrairement à la Terre, la Lune n'est pas une planète différenciée  et qu'elle est constituée du matériau primitif présent à la formation du système solaire  (théorie de la Lune froide)3 . Le sol lunaire intrigue également car les observations effectuées depuis la Terre avec des instruments dans des bandes allant des rayons X  aux ondes radio indiquent une grande porosité du matériau de surface qui est nommé plus tard « régolithe 4  ». Enfin, on ne dispose à l'époque que de quelques mauvaises photos de la face cachée de la Lune  prises par la sonde spatiale soviétique Luna 3 .

    La Lune, enjeu politique de la Guerre Froide

    La guerre froide  entre les États-Unis et l'Union soviétique bat son plein au début de l'ère spatiale et les deux pays tentent de multiplier les premières spatiales pour prouver la supériorité de leur système politique. Dans cette course à l'espace  les Soviétiques disposent de deux avantages : ils ont démarré leur programme spatial plus tôt et surtout leurs lanceurs , dérivés comme ceux des Américains de missiles balistiques  porteurs de charges nucléaires , sont beaucoup plus puissants car ils ont été conçus pour porter des bombes atomiques aux dimensions plus importantes que les engins nucléaires américains5  : dès 1960, l'Union soviétique dispose de la fusée Molnia  capable de lancer vers la Lune une sonde spatiale de 1,5 tonne6  alors que le lanceur concurrent américain, l'Atlas -Agena , ne peut lancer que 300 kg vers la même destination.

    L'exploration de la Lune, corps céleste le plus accessible depuis la Terre, figure dans les premiers objectifs des programmes spatiaux des deux pays. L'URSS réussit dès janvier 1959 à lancer la sonde spatiale Luna 1  qui effectue le premier survol de la Lune ; en octobre de la même année, Luna 3  parvient à photographier la face cachée de notre satellite. Les premières sondes américaines du programme Pioneer  (1958-1960) qui poursuivent le même objectif sont victimes d'une série de défaillances7 . Le programme Ranger  (1960-1963) prend le relais avec des sondes plus complexes permettant d'effectuer des photos de la Lune mais ne connait ses premiers succès qu'en 1963 après 6 échecs consécutifs. Le développement d'une deuxième génération de sondes interplanétaires américaines démarre au début des années 1960 avec le programme Mariner  qui doit permettre d'explorer les planètes intérieures du système solaire  (Mars , Vénus , Mercure ) tandis que le programme Surveyor  est chargé d'effectuer des investigations scientifiques de la Lune après un atterrissage en douceur sur son sol8 .

    Premières missions du programme Luna

    Les soviétiques sont à l'origine de plusieurs premières dans le cadre du programme Luna . La sonde Luna 1  effectue le premier survol de la Lune en janvier 1959 . Le premier objet fabriqué par l'homme à atteindre la Lune  est la sonde soviétique  Luna 2 , qui s'y écrase le 14  septembre  1959 . La face cachée de la Lune  a été photographiée pour la première fois le 7  octobre  1959  par la sonde automatique Luna 3 . Luna 9  est la première sonde à se poser en douceur sur la Lune ; elle retourne des photographies de la surface lunaire le 3  février  1966 . Enfin, le premier satellite artificiel  de la Lune est la sonde soviétique Luna 10 , lancée le 31  mars  1966 . Luna 12  retransmet des images TV de la Lune en octobre 1966 .

    Sondes lunaires américaines des années 1960

    Parti avec retard, la NASA  met sur pied plusieurs programmes destinés à préparer de manière systématique les futures missions habitées du programme Apollo .

    • Les premières sondes consacrées à l'exploration lunaire sont développées dans le cadre du programme Pioneer  (1958-1960) antérieur au lancement du programme Apollo. Aucune n'atteint son objectif à la suite soit de défaillances du lanceur soit de problèmes rencontrés par la sonde spatiale elle-même.
    • Les sondes du programme Ranger  (1960-1965), après avoir connu une série d'échecs, envoient des milliers de photos prises avant de s'écraser sur la Lune.
    • Le programme Lunar Orbiter  (1965-1967) est constitué de 5 sondes qui se placent en orbite autour de la Lune et réalisent des photographies détaillées des sites d'atterrissage présélectionnés pour les missions du programme Apollo. Ces photos permettent de cartographier 99 % de la surface lunaire.
    • Les sondes du programme Surveyor  (1966-1968) en effectuant un atterrissage en douceur sur la Lune donnent de précieuses indications sur la consistance du sol lunaire et les techniques d'atterrissage basées sur l'utilisation d'un radar. Ces données sont reprises pour définir les caractéristiques du train d'atterrissage du module lunaire Apollo .

    Programme Apollo Sites d'atterrissage des missions des programmes Luna , Surveyor  et Apollo .

    Dans son discours du 25 mai 1961 , le président John Fitzgerald Kennedy  annonce que les astronautes américains atterriront sur la Lune avant la fin de la décennie . Il lance ainsi le programme Apollo  qui, grâce à une mobilisation sans précédents de moyens humains et de ressources financières, permettra d'atteindre l'objectif fixé.

    Le 24  décembre  1968 , les membres de l'équipage d'Apollo 8  (Frank Borman , Jim Lovell , et William Anders ) sont les premiers humains à apercevoir directement la face cachée de la Lune. Apollo 10  simule une mission lunaire, avec séparation d'un véhicule lunaire, qui s'éloigne du vaisseau principal, mais ne se pose pas. Le premier atterrissage humain eut lieu le 20  juillet  1969 . Ce fut le point culminant de la course spatiale engagée entre les États-Unis  et l'URSS , alors en pleine guerre froide . Le premier astronaute  à poser le pied sur la Lune est Neil Armstrong , le capitaine de la mission Apollo 11 . Six missions Apollo en tout se poseront sur la Lune. Les derniers hommes à marcher sur le sol lunaire sont le scientifique Harrison Schmitt  et l'astronaute Eugene Cernan , au cours de la mission Apollo 17  en décembre 1972 . Au total, douze hommes marchèrent sur la Lune.

    Le bilan scientifique, modeste en regard de l'investissement consenti, n'en est pas moins important. Plus de 380 kg de roches lunaires  sont ramenées sur Terre. Un ensemble d'instruments scientifiques, l'ALSEP , est déposé par 5 des 6 missions et fournit des données jusqu'en 1977. Les instruments de l'ALSEP sont différents suivant les missions : spectromètre , magnétomètre , détecteur sismique passif et actif, gravimètre ...). Les informations recueillies par les astronautes portent sur la composition du sol, la structure interne de la Lune, le rayonnement, la composition atmosphérique. Un véhicule, le rover lunaire , disponible à partir d'Apollo 15, permet d'élargir le rayon d'action des astronautes qui passe de quelques centaines de mètres à une dizaine de kilomètres entre Apollo 11 et Apollo 17. Avec l'arrêt du programme Apollo, l'exploration spatiale se détourne de la Lune pour se porter vers des planètes plus lointaines associées à des enjeux scientifiques plus importants.

    Programme soviétique : échec des missions habitées et succès des missions robotiques

    Le programme Zond  doit préparer les missions lunaires habitées soviétiques. Mais pour différentes raisons les missions lunaires du programme sont un échec. Le programme lunaire habité soviétique  est lui-même arrêté à la suite de défaillances répétées du lanceur N-1 . Les Soviétiques décident de poursuivre l'exploration lunaire avec des sondes spatiales. Les sondes Luna 16  (1970), Luna 20  (1972) et Luna 24  (1976) parviennent à ramener un échantillon de quelques centaines de grammes du sol lunaire. Le 17  novembre  1970 , Lunokhod 1  est le premier véhicule robotisé à explorer sa surface9 . Lunokhod 2  (1973) parcourt près de 40 km sur le sol lunaire10 .

    Les missions américaines Clementine (1994) et Lunar Prospector (1999) découverte de l'eau dans les régions polaires ]

    Avec l'achèvement du programme Apollo  (1972), la NASA abandonne l'étude de la Lune et consacre un budget, qui s'est par ailleurs fortement réduit, à l'exploration d'autres planètes du système solaire (Mars , Mercure  puis les planètes externes ). Durant près de 20 ans, les laboratoires qui avaient à leur disposition de nombreux échantillons de roches lunaires ramenées par les équipages du programme Apollo durent se baser sur les cartes établies par les missions Lunar Orbiter  pour resituer ces roches dans un contexte géologique et minéralogique global. Ce n'est qu'au début des années 1990 que l'agence spatiale  américaine s'intéresse de nouveau à la Lune.

    La NASA lance en 1994 la sonde spatiale Clementine  dont les caméras cartographient la surface de la Lune dans 11 longueurs d'onde entre l'ultraviolet  et le proche infrarouge . La sonde spatiale identifie des traces d'eau sur la Lune , découverte à l'origine du projet Lunar Prospector . Cette dernière mission repose sur un concept imaginé en 1988 qui consiste à identifier les éléments chimiques présents à la surface de la Lune en analysant le rayonnement gamma , les neutrons  et les rayons alpha  émis. Cette méthode doit permettre de trouver l'eau éventuellement stockée dans les zones des cratères plongés en permanence dans l'obscurité11 .

    Lunar Prospector  détecte des traces d'hydrogène , au fond des cratères  qui ne sont jamais éclairés par le soleil , qui pourraient indiquer la présence d'eau. L'analyse du rayonnement gamma a permis de cartographier la distribution du titane et du fer et d'autres éléments soit abondants soit présents à l'état de trace. La distribution d'un matériau lunaire baptisé KREEP  ainsi que de la majorité des roches lunaires a pu être également établie. La carte du champ magnétique dressée à l'aide des instruments de Lunar Prospector montrent que le champ magnétique est élevé aux antipodes de Mare Imbrium et Mare Serenitatis. Elle a permis de mettre en évidence la plus petite magnétosphère jamais détectée. La carte du champ gravitationnel lunaire dressée à l'aide des instruments a mis en évidence 7 nouvelles anomalies et a démontré que la Lune avait un petit noyau riche en fer de 300 kilomètres de diamètre12 .

    Les débuts des nouvelles puissances spatiales

    Dans les années 1990/2000, on assiste à la montée en compétence de nouvelles puissances spatiales (Japon , Europe , Chine , Inde ). Celles-ci lancent leurs premières sondes spatiales d'exploration des planètes et satellites du système solaire. Comme les Etats-Unis et l'Union soviétique, les agences spatiales de ces pays choisissent comme premier objectif la Lune. En effet sa proximité réduit les difficultés techniques (durée du transit, complexité des manœuvres, contrôle de l'engin en quasi temps réel).

    Japon

    Le Japon  est la première de ces nouvelles nations spatiales à se lancer dans l'exploration des planètes du système solaire. L'agence spatiale  japonaise  ISAS  développe d'abord un démonstrateur technologique Hiten  (MUSES-A) qui est placé en orbite en 1990. Celui-ci comprend un vaisseau mère de 193 kilogrammes placé sur une orbite terrestre haute permettant le survol de la Lune et un sous-satellite de 11 kg qui devait être largué puis freiner afin de se placer en orbite autour de la Lune. Les deux engins n'emportent aucun instrument scientifique hormis un détecteur de micro-météorites. Bien que la mission soit émaillée d'incidents, les objectifs de mise au point des techniques de vol interplanétaire sont à peu près remplis13 . Au début des années 2000 l'agence spatiale japonaise se lance dans le développement d'une véritable sonde spatiale lunaire LUNAR-A . Celle-ci comprend un orbiteur  emportant deux pénétrateurs  qui devaient être largués depuis l'orbite lunaire et s'enfoncer dans le sol lunaire. Chaque pénétrateur embarquait un sismomètre  et un instrument de mesure des flux thermiques internes dans le but de mesurer l'activité sismique et fournir des éléments sur la structure interne de notre satellite. Après 10 ans de développement, le projet est abandonné en 2007 à la suite des difficultés de mise au point des pénétrateurs . Quelques mois seulement après l'annulation de Lunar-A, l'ISAS lance en octobre 2007 immédiatement après l'annulation de Hiten la sonde spatiale SELENE /Kaguya. Cet engin lourd de 3 tonnes emportant une quinzaine d'instruments scientifiques dont deux sous-satellites est placé en orbite lunaire et étudie la planète et son environnent de décembre 2017 à juin 2019. La mission qui est un succès collecte des données très détaillées sur la surface de la Lune (topographie, composition du sol) ainsi que sur l'environnement de la Lune (plasma , champs magnétique  et gravitationnel )14 . Le développement de son successeur SELENE-2 , un atterrisseur qui pourrait se poser dans les du régions de latitude moyenn lunaire vers 2020, est abandonné en 201515 .

    Agence spatiale européenne

    La sonde européenne SMART-1  s'insère en orbite autour de la Lune avec succès le 16  novembre  2004 , Il s'agit surtout d'un démonstrateur technologique qui prouve que la propulsion électrique  peut être utilisée sur des sondes spatiales.

    Chine

    La Chine  se lance de manière méthodique dans l'exploration du système solaire en mettant sur pied un programme d'exploration lunaire . Elle lance tout d'abord en 2007 un orbiteur Chang'e 1 . En 2010 , la Chine envoie une seconde sonde, Chang'e 2 , qui entre en orbite autour de la lune le 6  octobre  2010 , elle est ensuite envoyée au point de Lagrange  2 qu'elle atteint le 25 août 2011. La sonde Chang'e 3  lancée le 1er décembre 2013 emporte un astromobile  (rover) baptisé Yutu  qui se pose le 14 décembre de la même année dans la Mer des pluies  pour une mission d'une durée de 3 mois. Chang'e 3 est le premier engin spatial à se poser en douceur sur la Lune depuis l'atterrissage de la sonde spatiale soviétique  Luna 24  qui avait ramené un échantillon de sol lunaire en 1976. En janvier 2019, Chang'e 4 est le premier engin spatial à se poser sur la face cachée de la Lune.

    Inde

    L'agence spatiale indienne, l'ISRO , commence à travailler sur un programme d'exploration du système solaire en 2002. L'agence spatiale décide en 2003 de porter ses premiers efforts sur la Lune avec une première sonde spatiale nationale, baptisée Chandrayaan-1 , à compter de 2003. Celle-ci est lancée en 2008 et se place en orbite autour de la Lune. Les 11 instruments fournis pour moitié par la NASA et l'Agence spatiale européenne réalisent un certain nombre de découvertes scientifiques telles que la mesure de signatures signalant la présence d'eau, l'observation de tubes formées par la lave, la mise en évidence d'un volcanisme récent, etc. Toutefois la mission s'achève de manière prématurée : une panne, qui se produit 9 mois après le lancement, entraine l'interruption de la mission dont la durée initiale était de 2 ans16 , 17 ..

    Israël

    Israël apporte sa contribution à l'exploration spatiale par le projet Beresheet , à l'initiative de l'organisation privée SpaceIL  et de la société Israel Aerospace Industries . La sonde Beresheet est lancée le 22 février 2019 depuis Cape Canaveral par une fusée SpaceX Falcon 9. Le 4 avril 2019 la sonde se place en orbite elliptique autour de la Lune, puis réalise plusieurs manœuvres pour préparer son alunissage mais ne parvient pas à se poser comme prévu le 11 avril 2019 sur la Mer de la Sérénité. La sonde mesure la taille d'une "machine à laver". Elle pèse à vide 150 kg, auxquels s'ajoutent 435 kg de carburant (méthylhydrazine ) et de comburant (mélange d'oxydes d'azote). Elle emporte un magnétomètre  conçu par l'Institut Weizmann , pour effectuer des mesures du champ magnétique de la Lune pendant les heures qui suivront l'alunissage. Beresheet emporte aussi un réflecteur fourni par la NASA qui permettra des mesures par Laser de la distance Terre-Lune.

    Des astronautes américains à nouveau à la surface de la Lune ?

    Programme Constellation Concept du module lunaire Altair  (à gauche) et du vaisseau Orion .

    En janvier 2004, le président Bush  décide de relancer les vols habités vers les autres astres en donnant le coup d'envoi au programme Constellation . Celui-ci prévoit à l'époque le retour d'astronautes sur notre satellite à l'horizon 2018 /2020  pour un budget évalué à 104 milliards de dollars. Pour préparer ces missions, une série de sondes regroupées au sein du programme Lunar Precursor Robotic  ou faisant partie du programme Discovery  sont développées. LCROSS  (2009) recherche la trace de présence d'eau dans les zones plongées en permanence dans l'obscurité près des pôles 18 . LRO  (2009) a également cette mission mais remplit également des objectifs de cartographie, mise au point de système géodésique19 ... GRAIL  (2011) doit dresser une carte détaillée du champ de gravité lunaire pour déterminer la structure interne de la Lune et optimiser la trajectoire des engins spatiaux20 . LADEE  (2011) doit étudier l'atmosphère lunaire avant que les activités humaines ne la modifient trop21 .

    Décollage d'Ares I-X.

    Le programme Constellation prévoit le développement de deux nouveaux lanceurs — Ares I  et Ares V  — ainsi que de deux véhicules spatiaux : Orion , qui serait fabriqué par Lockheed Martin  et qui reprend l'architecture du vaisseau Apollo, et le module lunaire Altair , susceptible de déposer quatre astronautes sur la Lune à partir de juin 2019 (voir le planning des missions élaboré en 2006 ).

    Le premier vol de la fusée Ares I, la mission Ares I-X , a lieu avec succès le 28  octobre  2009 . Mais fin 2009, le programme Constellation est remis en cause par la commission Augustine  chargée d’examiner le programme spatial habité américain et le 1er février 2010, le président Obama  annonce son intention de stopper le programme pour des raisons budgétaires, ce qu'il confirme le 11 octobre 2010. Toutefois, le développement du vaisseau Orion  est maintenu pour des missions au-delà de l'orbite basse qui sont programmées au début des années 2020.

    Après de nombreux reports de dates, il est prévu que le premier vol d'Orion  autour de la lune se déroulera en 2020 pour une mission inhabitée. Le premier vol habité  est quant à lui prévu pour 2023, avec un équipage de quatre astronautes. Mais le 13 mars 2019, Jim Brandenstein, administrateur de la NASA, annonce que la société Boeing, qui développe la fusée SLS  depuis 2011 pour la Nasa, n'est pas en situation d'assurer le premier vol en 202022 .

    La station spatiale lunaire (2017-?) Le vice président Pence  en 2017 accompagné de plusieurs astronautes.

    En avril 2017, la NASA précise la stratégie de son programme spatial habité. Elle annonce le développement d'une station spatiale placée en orbite lunaire baptisée Deep Space Gateway  (DSG). Celle-ci pourra accueillir des équipages pour une durée de 42 jours. Elle comprendra un module d'habitation, un module de propulsion et peut être un module servant de sas. La DSG sera assemblée à partir de composants transportés par le futur lanceur lourd SLS  et elle sera desservie par le vaisseau Orion . Dans une première phase du programme, les équipages qui devraient occuper la station à partir de 2025 l'utiliseront pour apprendre à vivre et à travailler en orbite lunaire. Cette phase permettra également de pratiquer les rendez-vous entre vaisseaux loin de l'orbite terrestre basse. La NASA souhaite à ce stade faire appel aux entreprises privées et aux partenaires internationaux pour les missions de ravitaillement. Ces missions sont un préambule à l'envoi de missions vers Mars constituant la phase ultime du programme. Pour convoyer les équipages, il est prévu de développer un vaisseau spatial de grande taille, le Deep Space Transport . Celui-ci sera convoyé jusqu'à la station lunaire après un lancement par le SLS puis sera ravitaillé avant d'être lancé vers Mars avec un équipage de 4 à 5 personnes23 , 24 , 25 . La station spatiale lunaire doit permettre de déposer un équipage à la surface de la Lune en 2028.

    Un équipage à la surface de la Lune en 2024 ? (2019)

    En avril 2019, à quelques mois du cinquantième anniversaire de la mission Apollo 11  qui a vu le premier homme fouler le sol lunaire, le vice-président américain Mike Pence , après avoir adressé des reproches à la NASA et à ses sous-traitants pour le retard pris dans le développement du lanceur lourd SLS  (la date du premier vol a glissé de 2017 à 2021), annonce que le président américain Donald Trump  souhaite qu'un premier équipage soit déposé à la surface de la Lune dès 2024 soit quatre ans avant l'échéance prévue. Le site d'atterrissage serait situé près du pôle sud lunaire car celui-ci est à la fois un objectif scientifique important et recèle également des stocks d'eau qui peuvent être exploités pour optimiser les séjours sur la Lune26 .

    Missions robotiques

    Après l'annulation en avril 2018 du projet Resource Prospector , dont l'objectif était de prospecter au sol les ressources lunaires à l'aide d'un rover  lourd téléguidé, la direction de la NASA annonce qu'elle confiera la dépose de missions robotiques sur la surface lunaire à des sociétés privées dans le cadre d'un programme baptisé Commercial Lunar Payload Services  à l'image de ce qui a été fait pour le ravitaillement et la relève des équipages de la Station spatiale internationale  (programmes COTS  et CCDeV ). L'objectif du programme est de réduire les couts de l'exploration de la Lune et d'accélérer les missions de retour d'échantillons et de prospection de ressources ainsi que de promouvoir l'innovation et la croissance des sociétés commerciales du secteur27 .

    Début juin 2019 la NASA sélectionne trois sociétés - Astrobotic, Intuitive Machines et OrbitBeyond - pour le développement d'un atterrisseur lunaire. Celles-ci vont recevoir 250 millions US$ en contrepartie de la dépose sur le sol de 23 charges utiles28 .

    Les autres missions en cours de développement

    Programme spatial indien

    Les études sur Chandrayaan-2 , successeur de Chandrayaan-1 , démarrent avant même le lancement de cette dernière. Ses objectifs sont beaucoup plus ambitieux puisqu'elle vise à poser en douceur un engin spatial à la surface de la Lune et y déployer un astromobile . Au moment où le projet débute seuls les soviétiques et les américains sont parvenus à réaliser une mission similaire. Aussi l'agence spatiale indienne décide de développer Chandrayaan-2 avec l'aide de la Russie. Le 12 novembre 2007, un accord de coopération est signé entre l'ISRO et l'agence spatiale russe Roscosmos  au terme duquel l'agence spatiale indienne développe l'orbiteur et le rover tandis que la Russie développe l'atterrisseur qui doit déposer le rover indien sur le sol lunaire29 . À la suite de l'échec de la mission russe Phobos-Grunt , les participants russes annoncent à leurs partenaires indiens qu'ils ne pourront respecter l'échéance fixée jusque-là à 2013 ni même celle de 2015 car l'atterrisseur russe utilise certains composants mis en cause dans l'échec de la sonde martienne. L'agence spatiale indienne décide en janvier 2013 de poursuivre seule le développement de Chandrayaan-230 . Dans ce nouveau contexte le lancement de la mission est repoussé à fin 2016/début 2017. Après une programmation du lancement en avril 201831 . La sonde spatiale comprend un orbiteur  qui doit recueillir des données autour de la Lune pour une d'une durée de 1 an et un atterrisseur . Ce dernier doit se poser à la surface de notre satellite près de son pôle sud pour une mission d'une quinzaine de jours. Il emporte un petit astromobile  (rover) d'une vingtaine de kilogrammes. La sonde spatiale a une masse d'environ 3 tonnes. Pour placer en orbite cette masse accrue le lanceur  GSLV Mark II sélectionné à l'origine est remplacé par la version GSLV-Mk III 32 .

    Programme spatial chinois

    Après avoir déposé sur le sol lunaire deux rover  - Chang'e 3  en 2013 et Chang'e 4  sur la face cachée de la Lune  (une première) en 2019 - la Chine poursuit son ambitieux programme d'exploration lunaire avec la première de retour d'échantillon  du sol lunaire Chang'e 5  dont la date de lancement est planifiée fin 2019. La sonde spatiale doit ramener sur Terre un échantillon du sol lunaire d'une masse pouvant atteindre deux kilogrammes. L'atterrisseur doit se poser sur le sol lunaire près du Mons Rümker  dans l'océan des Tempêtes . La sonde spatiale d'une masse totale de 8,2 tonnes comprend également un orbiteur. Chacun des modules (orbiteur, atterrisseur et rover) emporte des instruments scientifiques. Il s'agit de la première mission de retour d'échantillons  de sol lunaire depuis la mission soviétique Luna 24  qui a eu lieu en 1976. Une mission jumelle Chang'e 6  est programmée vers 2023/2024 et devrait collecter un échantillon de sol lunaire au pôle sud33 , 34 .

    Deux autres missions robotiques à destination du pôle sud de la Lune - Chang'e 7  et Chang'e 8  - sont prévues avant 2030. La Chine a des plans encore plus ambitieux comprenant l'installation d'un laboratoire fonctionnant de manière automatique à la surface de la Lune puis l'envoi de missions avec équipage à la surface de la Lune après 203035 .

    Programme spatial japonais

    L'agence spatiale  japonaise  JAXA /ISAS  développe la mission SLIM  comportant un atterrisseur dont le lancement doit intervenir en 2021. Son objectif est de démontrer qu'on peut faire atterrir un engin spatial sur des corps planétaires avec une grande précision (moins de 100 mètres d'écart). Le degré de précision visé est supérieur d'un ordre de grandeur  aux performances des atterrisseurs lunaires précédents (~1 km).Ce petit atterrisseur  d'environ 400 kg doit être lancé par une fusée Epsilon  vers 2021. Le niveau de précision recherché permettra de déposer un engin spatial dans des sites présentant un grand intérêt scientifique comme la caverne de Marius Hills  sur la Lune 36 .

    Programme spatial européen

    L'Agence spatiale européenne  étudie depuis 2014 une mission lunaire baptisée HERACLES  avec l'Agence spatiale japonaise  (JAXA) et l'Agence spatiale canadienne . La mission reposerait sur une sonde spatiale lourde (8,5 tonnes) comprenant un rover  qui serait déposé à la surface de la Lune et serait utilisé pour collecter des d'échantillons de sol  lunaire qui serait ramené en orbite dans le cadre de la même mission. La mission s'appuierait sur la station spatiale lunaire  développée à l'initiative de la NASA . La décision de développer la mission doit être prise en 2019 par le conseil des ministres européens37 .

    Programme spatial russe

    La Russie étudie depuis 1997 plusieurs missions lunaires mais a du mal depuis cette époque à dégager un budget suffisant malgré des tentatives de coopération internationale avec l'Inde puis l'Europe. Le contenu des missions envisagées est régulièrement refondu et le calendrier repoussé. Le principal institut de recherche russe impliqué dans la définition des missions, l'IKI, et Roscosmos ont défini en 2016 les principaux objectifs du programme d'exploration russe : résoudre d'importantes questions scientifiques (origine et évolution de la Lune, caractéristiques des régions polaires, volatiles présents, exosphère et rayonnement) permettant de fournir les éléments indispensables (connaissances du terrain, ressources exploitables) aux futures missions avec équipage, ce programme des missions robotiques de complexité croissante tenant compte du niveau de maitrise technique des ingénieurs russes et des contraintes budgétaires. À terme, le programme doit permettre l'installation d'observatoires de l'espace profond et du système solaire et de laboratoires scientifiques. Pour remplir ces objectifs, les missions robotiques suivantes sont prévues (projection effectuée en 2016)38  :

    • l'atterrisseur Luna-Glob (Luna 25 ) est un engin spatial léger qui doit effectuer une première analyse du régolithe lunaire dans les régions polaires jusqu'à une profondeur de 50 centimètres et collecter des données sur l'exosphère. Il doit également valider les techniques d'atterrissage et les systèmes de télécommunications qui seront mis en œuvre par les missions lunaires suivantes ;
    • l'orbiteur Luna Resours (Luna 26 ) doit être placé sur une orbite polaire de 100 km. Sa mission est de cartographier l'ensemble de la Lune, d'analyser l'exosphère et le plasma autour de la Lune, d'identifier des sites d'atterrissage dans les régions polaires et de servir de relais de télécommunications pour les missions au sol. Sa date de lancement est prévue vers 2020 ;
    • l'atterrisseur Luna Resours (Luna 27 ) est un engin plus lourd qui doit atterrir également dans la région du pôle sud. Il doit effectuer une analyse du régolithe lunaire jusqu'à une profondeur de 2 mètres et collecter des données sur l'exosphère. Sur le plan technologique il doit valider une technique d'atterrissage de haute précision permettant d'éviter les obstacles au sol. Il doit mettre en œuvre une foreuse capable de préserver la température des carottes de terrain prélevées. Sa date de lancement est prévue vers 2021 ;
    • la mission retour d'échantillon Luna Grunt (Luna 28) a pour objectif de ramener sur Terre des échantillons du sol lunaire dont la température a été préservée.

    L'envoi d'un astromobile sur le sol lunaire (mission Luna 29) est prévu à une date ultérieure non précisée38 .

    Corée du Sud

    La Corée du Sud  décide au milieu des années 2010 de lancer un programme d'exploration de la Lune. Le projet fait partie d'un plan de développement des activités spatiales coréennes qui doit être implémenté par l'agence spatiale sud-coréenne, le KARI . Ce plan repose sur la mise au point d'un lanceur  national de moyenne puissance (KSLV-II ). Le programme lunaire prévoit dans une première phase (2015-2018) le développement de l'orbiteur  lunaire KPLO  qui doit être lancé fin 2020. Les objectifs de cette mission sont de mettre au point les techniques nécessaires aux missions interplanétaires et de collecter des données scientifiques. La sonde spatiale d'une masse de 550 kg doit se placer sur une orbite polaire de 100 km pour une mission d'une durée d'un an. Le budget alloué à la mission est de 198 milliards de wons  (environ 156 millions d'euros  en 2016)39 .

    La miniaturisation : vers un abaissement des couts des missions lunaires robotiques ?

    La miniaturisation des satellites , permise principalement par les progrès de l'électronique, a abouti à la construction de satellites de quelques dizaines de kilogrammes capables de remplir des taches opérationnelles en orbite terrestre. L'utilisation d'engins spatiaux de cette taille pour des missions interplanétaires est beaucoup plus complexe : nécessité d'un système propulsif efficace, enchainement de manoeuvres complexes, charge utile plus sophistiquée, environnement thermique plus agressif, distance pénalisante pour les télécommunications. Néanmoins plusieurs nano-satellites expérimentaux de moins de 10 kilogrammes de type CubseSat ont été lancés ou vont l'être au cours de la décennie 2010 pour remplir des missions interplanétaires. En particulier il est prévu de lancer en 2020 13 CubeSats 6U, embarqués en tant que charge utile  secondaire, doivent être placés dans l'espace interplanétaire  ou en orbite lunaire dans le cadre de la mission Exploration Mission 1  de la NASA. Parmi ces nano-satellites figurent plusieurs engins prenant en charge pour la première fois des missions d'exploration lunaire dévolues habituellement à des sondes spatiales "lourdes" :

    • Lunar IceCube  est un CubeSat 6U de la NASA qui sera le premier satellite de cette taille embarquant un moteur ionique . Celui-ci d'une poussée  d'un milliNewton  a une impulsion spécifique de 2 130 secondes et utilise comme ergol de l'iodine. Le CubeSat emporte un spectromètre miniaturisé qui doit lui permettre d'analyser les volatiles à la surface de la Lune40 .
    • Lunar Flashlight  est un CubeSat 6U de la NASA qui doit se placer sur une orbite particulièrement basse autour de la Lune et utiliser un laser fonctionnant en proche infrarouge pour permettre à un spectromètre embarqué d'effectuer des mesures des volatiles (dont l'eau) présents dans les régions polaires restant en permanence à l'ombre41 .
    • Lunar Polar Hydrogen Mapper  est un CubeSat 6U de la NASA qui doit se placer sur une orbite basse autour de la Lune et utiliser un détecteur de neutrons à scintillation  pour mesurer la proportion d'hydrogène  présente dans la couche superficielle de la surface de la Lune et en déduire la proportion d'eau42 .
    • OMOTENASHI  est un CubeSat 6U développé par l'agence spatiale japonaise  (JAXA) qui doit démontrer la faisabilité d'un atterrisseur lunaire de très petite taille. Pour se poser sur la Lune l'engin utilise un moteur à propergol solide  de 6 kg et un airbag  (vitesse d'atterrissage 60  m/s)43 .
    • EQUULEUS  est un CubeSat 6U développé conjointement par l'Université de Tokyo  et l'agence spatiale japonaise  (JAXA) qui doit mesurer la distribution du plasma  dans l'environnement spatial de la Terre et valider l'utilisation de trajectoires à faible énergie pour se déplacer à proximité du point de Lagrange  L2 du système Terre-Lune43 .

    Chronologie des missions d'exploration de la Lune [ modifier  |  modifier le code ]

    Missions en cours de développement ou à l'étude [ modifier  |  modifier le code ] Missions en développement ou à l'étude (hors nano-satellites)(màj juin 2019)44
    DateMissionPaysTypeStatut
    2019 Chang'e 5   Chine Mission de retour d'échantillons En développement
    2020 EM-1   États-Unis Mission non-habitée en orbite circumlunaire En développement
    2020 Korea Pathfinder Lunar Orbiter   Corée du Sud Orbiteur En développement
    2021 SLIM   Japon Atterrisseur En développement
    2021 Luna 25  (Luna-Glob)   Russie Atterrisseur En développement
    2023 EM-2   États-Unis Mission habitée en orbite En développement
    ~2023 Chang'e 6   Chine Mission de retour d'échantillons En développement
    ~2023 Luna 26   Russie Orbiteur A l'étude
    ~2024 Luna 27  (Luna-Resours)   Russie Atterrisseur A l'étude
    ~2025 Luna 28  (Luna-Grunt)   Russie Mission de retour d'échantillon A l'étude

    Chronologie des missions spatiales en cours ou passées Liste des missions habitées et robotiques d'exploration de la Lune 44  (en gras  les premières réalisées, en grisé  les échecs)
    MissionPaysDate de lancementType de missionModèle de sondeRésultats
    Luna 1A   Union soviétique 23 septembre 1958 Impact lunaire Ye-1 Échec au lancement (1er étage)
    Luna 1B   Union soviétique 11 octobre 1958 Impact lunaire Ye-1 Échec au lancement (1er étage)
    Luna 1C   Union soviétique 4 décembre 1958 Impact lunaire Ye-1 Échec au lancement (2e étage)
    Luna 1   Union soviétique 2 janvier 1959 Impact lunaire Ye-1 Échec partiel Survol de la Lune à une distance de 5 955 km
    Pioneer 4   États-Unis 3 mars 1959 Survol Échec de la mise sur orbite. Passe à moins de 60,000 km de la Lune
    Luna 2A   Union soviétique 18 juin 1959 Impact lunaire Ye-1A Échec au lancement (2e étage)
    Luna 2   Union soviétique 12 septembre 1959 Impact lunaire Ye-1A Succès. Premier objet artificiel sur le sol de la Lune
    Luna 3   Union soviétique 4 octobre 1959 Orbite circumlunaire Ye-2A Premières photos de la face cachée de la Lune
    Luna 3A   Union soviétique 15 avril 1960 Orbite circumlunaire Ye-3 Échec au lancement (dernier étage)
    Luna 3B   Union soviétique 19 avril 1960 Orbite circumlunaire Ye-3 Échec au lancement (1er étage)
    Ranger 1   États-Unis 23 août 1961 Qualification sonde lunaire Échec au lancement
    Ranger 2   États-Unis 18 novembre 1961 Qualification sonde lunaire Échec au lancement
    Ranger 3   États-Unis 18 novembre 1961 Impacteur Échec, mauvaise trajectoire
    Ranger 4   États-Unis 23 avril 1962 Impacteur Échec, mauvaise trajectoire
    Ranger 5   États-Unis 18 octobre 1962 Impacteur Échec, mauvaise trajectoire
    Spoutnik 25   Union soviétique 4 janvier 1963 Atterrisseur Ye-6 Échec. La sonde ne parvient pas à quitter l'orbite terrestre
    Luna 4A   Union soviétique 3 février 1963 Atterrisseur Ye-6 Le lanceur ne suit pas la trajectoire programmée
    Luna 4   Union soviétique 2 avril 1963 Atterrisseur Ye-6 Échec. Survol de la Lune à une distance de 833 km
    Ranger 6   États-Unis 30 janvier 1964 Impacteur Panne des caméras
    Luna 5A   Union soviétique 21 mars 1964 Atterrisseur Ye-6 Le dernier étage lanceur ne parvient pas à atteindre l'orbite désirée
    Luna 5B   Union soviétique 20 avril 1964 Atterrisseur Ye-6 Le quatrième étage du lanceur ne s'allume pas
    Ranger 7   États-Unis 28 juillet 1964 Impacteur Première sonde américaine à transmettre des images proches de la surface lunaire. 4 300 photographies pendant les 17 dernières minutes de vol.
    Ranger 8   États-Unis 17 février 1965 Impacteur Plus de 7 000 photographies pendant près de 23 minutes.
    Ranger 9   États-Unis 21 mars 1965 Impacteur 5 814 photographies pendant les 19 dernières minutes de vol.
    Cosmos 60   Union soviétique 12 mars 1965 Atterrisseur Ye-6 La sonde ne parvient pas à quitter l'orbite terrestre
    Luna 5C   Union soviétique 10 avril 1965 Atterrisseur Ye-6 Le dernier étage lanceur ne parvient pas à atteindre l'orbite désirée
    Luna 5   Union soviétique 9 mai 1965 Atterrisseur Ye-6 La sonde s'écrase sur le sol lunaire
    Luna 6   Union soviétique 8 juin 1965 Atterrisseur Ye-6 La sonde passe au large de la Lune à une distance de 159 000 km
    Luna 7   Union soviétique 4 octobre 1965 Atterrisseur Ye-6 La sonde s'écrase sur le sol lunaire
    Luna 8   Union soviétique 3 décembre 1965 Atterrisseur Ye-6 La sonde s'écrase sur le sol lunaire
    Luna 9   Union soviétique 31 janvier 1966 Atterrisseur Ye-6M Premier atterrissage en douceur et première photo prise depuis la surface de la Lune
    Cosmos 111   Union soviétique 1er mars 1966 Orbiteur Ye-6S La sonde reste bloquée sur l'orbite terrestre
    Luna 10   Union soviétique 31 mars 1966 Orbiteur Ye-6S Premier orbiteur , opérationnel jusqu'au 30 mai 1966
    Surveyor 1   États-Unis 30 mai 1966 Atterrisseur Premier atterrissage en douceur sur la Lune d'une sonde américaine. Actif jusqu'au 14 juillet 1966. 11 237 images envoyées.
    Lunar Orbiter 1   États-Unis 10 août 1966 Orbiteur Premier orbiteur américain, opérationnel du 18 au 29 août 1966
    Luna 11   Union soviétique 24 août 1966 Orbiteur Ye-6LF Opérationnel jusqu'au 31 octobre 1966
    Surveyor 2   États-Unis 20 septembre 1966 Atterrisseur échec
    Luna 12   Union soviétique 22 octobre 1966 Orbiteur Ye-6LS Photos prises depuis l'orbite lunaire
    Lunar Orbiter 2   États-Unis 6 novembre 1966 Orbiteur Opérationnel du 18 au 25 novembre 1966
    Luna 13   Union soviétique 21 décembre 1966 Atterrisseur Ye-6M Répétition de la mission Luna 9
    Lunar Orbiter 3   États-Unis 4 février 1967 Orbiteur Opérationnel du 15 au 23 février 1967
    Cosmos 159   Union soviétique 17 avril 1967 Orbiteur Ye-6LS Se place sur une mauvaise orbite terrestre
    Surveyor 3   États-Unis 17 avril 1967 Atterrisseur Actif jusqu'au 3 mai 1967. 6 315 images envoyées.
    Lunar Orbiter 4   États-Unis 8 mai 1967 Orbiteur Opérationnel du 11 au 26 mai 1967
    Surveyor 4   États-Unis 14 juillet 1967 Atterrisseur Échec
    Lunar Orbiter 5   États-Unis 1er  août  1967 Orbiteur Images en haute résolution. Opérationnel du 6 au 18 août 1967
    Surveyor 5   États-Unis 8 septembre 1967 Atterrisseur Actif jusqu'au 17 décembre 1967. 19 049 images envoyées.
    Surveyor 6   États-Unis 7 novembre 1967 Atterrisseur Actif jusqu'au 24 novembre 1967. 29 814 images envoyées. Le 17 novembre, redécolle et se repose 2,5 mètres plus loin.
    Surveyor 7   États-Unis 7 janvier 1968 Atterrisseur Opérationnel jusqu'au 21 février 1968. 21 091 images envoyées.
    Luna 14A   Union soviétique 7 février 1968 Orbiteur Ye-6LS Défaillance du troisième étage du lanceur
    Luna 14   Union soviétique 7 avril 1968 Orbiteur Ye-6LS Cartographie détaillée de la lune, mesure du champ de gravité, test futur système de télécommunications
    Apollo 8   États-Unis 21 décembre 1968 Mission habitée, survol Premier vol habité autour de la Lune  (Borman , Lovell  et Anders )
    ?   Union soviétique 19 février 1969 Rover lunaire Ye-8 Problème avec la coiffe du lanceur
    Luna 15A   Union soviétique 14 juin 1969 Retour échantillon Ye-8-5 Échec
    Apollo 10   États-Unis 18 mai 1969 Mission habitée, orbiteur Répétition générale du premier débarquement sur la Lune (Stafford , Young  et Cernan )
    Luna 15   Union soviétique 13 juillet 1969 Retour échantillon Ye-8-5 La sonde s'écrase sur le sol lunaire
    Apollo 11   États-Unis 16 juillet 1969 Mission habitée, exploration surface Armstrong  et Aldrin  sont les premiers hommes sur la Lune
    Cosmos 300   Union soviétique 23 septembre 1969 Retour échantillon Ye-8-5 La sonde ne parvient pas à quitter l'orbite terrestre
    Cosmos 305   Union soviétique 22 octobre 1969 Retour échantillon Ye-8-5 La sonde ne parvient pas à quitter l'orbite terrestre
    Apollo 12   États-Unis 14 novembre 1969 Mission habitée, exploration surface Conrad  et Bean  retrouvent la sonde Surveyor 3
    Luna 16A   Union soviétique 6 février 1970 Retour échantillon Ye-8-5 La sonde s'écrase sur le sol lunaire
    Apollo 13   États-Unis 11 avril 1970 Mission habitée, exploration surface Échec. Retour de l'équipage sain et sauf
    Luna 16   Union soviétique 12 septembre 1970 Retour échantillon Ye-8-5 Un échantillon de sol de 101 g est ramené sur Terre
    Luna 17   Union soviétique 10 novembre 1970 Rover  lunaire Ye-8 Le rover Lunokhod 1  fonctionne jusqu'au 14/9/1971, parcourt 10,5 km
    Apollo 14   États-Unis 31 janvier 1971 Mission habitée, exploration surface Shepard  et Mitchell  parcourent plus de 3 km
    Apollo 15   États-Unis 26 juillet 1971 Mission habitée, exploration surface 1ère utilisation d'un rover . Scott  et Irwin  parcourent 27,76 km
    Luna 18   Union soviétique 2 septembre 1971 Retour échantillon Ye-8-5 La sonde s'écrase sur le sol lunaire
    Luna 19   Union soviétique 28 septembre 1971 Orbiteur Ye-8LS Fonctionne jusqu'au 3/10/1972
    Luna 20   Union soviétique 14 février 1972 Retour échantillon Ye-8-5 Un échantillon de sol de 55 g est ramené sur Terre
    Apollo 16   États-Unis 16 avril 1972 Mission habitée, exploration surface 2ème utilisation d'un rover. Young  et Duke  parcourent 26,55 km
    Apollo 17   États-Unis 7 décembre 1972 Mission habitée, exploration surface 3ème utilisation d'un rover. Cernan  et le géologue Schmitt , derniers hommes sur la Lune, parcourent 35,89 km (record).
    Luna 21   Union soviétique 8 janvier 1973 Rover lunaire Ye-8 Le rover Lunokhod 2  fonctionne jusqu'au 3 juillet 1973, parcourt au moins 37 km.
    Luna 22   Union soviétique 29 mai 1974 Orbiteur Ye-8LS Fonctionne jusqu'au 2/9/1975
    Luna 23   Union soviétique 2 novembre 1974 Retour échantillon Ye-8-5 La foreuse est endommagée ; aucun échantillon n'est ramené.
    Luna 24A   Union soviétique 16 octobre 1975 Retour échantillon Ye-8-5M Échec
    Luna 24   Union soviétique 9 août 1976 Retour échantillon Ye-8-5M Un échantillon de 170,1 g est ramené sur Terre
    Hiten   Japon 24 janvier 1990 Orbiteur, impacteur, survol Échec partiel
    Clementine   États-Unis 25 janvier 1994 Orbiteur Première sonde lunaire lancée par la NASA depuis 20 ans
    Lunar Prospector   États-Unis 7 janvier 1998 Orbiteur, impacteur Carte détaillée de la distribution des éléments chimiques présents à la surface de la Lune
    Smart 1  Europe 27 septembre 2003 Orbiteur Premier engin européen. Se déplaçant par profusion ionique, il se met en orbite lunaire 14 mois après son décollage
    Kaguya   Japon 14 septembre 2007 Orbiteur Ét-udes sur la géomorphologie de la Lune.
    Chang'e 1   Chine 24 octobre 2007 Orbiteur Premier engin chinois autour de la Lune. Cartographie en trois dimensions jusqu'en 2009
    Chandrayaan-1   Inde 22 octobre 2008 Orbiteur Premier satellite indien. Plusieurs objectifs dont une cartographie du sol.
    LRO   États-Unis 18 juin 2009 Orbiteur Observations extrêmement détaillées de la surface
    LCROSS   États-Unis 18 juin 2009 Impacteur Analyse des débris de Lune soulevés par l'impact du dernier étage de la fusée porteuse.
    Chang'e 2   Chine 1er  octobre  2010 Orbiteur Images d'une résolution de 10 mètres pour celles prises à 100 km d'altitude, et 1,5 mètre pour celles photographiées à 15 km.
    Artemis 1 et 2 Note 2   États-Unis 15 septembre 2010 Orbiteur
    GRAIL   États-Unis 10 septembre 2011 Orbiteur Relevé détaillé du champ de gravité de la Lune
    LADEE   États-Unis 2 mai 2013 Orbiteur Étude de l'atmosphère ténue (exosphère) et de la poussière de la Lune en suspension
    Chang'e 3   Chine 1er  décembre  2013 Rover Premier atterrissage d'une sonde chinoise
    Chang'e 4   Chine 3  janvier  2019 Rover Premier atterrissage sur la face cachée
    Beresheet   Israël 22  février  2019 Atterrisseur La sonde s'écrase sur le sol lunaire
    Chandrayaan-2   Inde 22 juillet 2019 Orbiteur  , Rover En transit

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